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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 12:51

Que serait un voyage en Australie sans une expérience (aussi minime soit-elle) de l’Outback ?

 


D’abord une petite visite de Rockhampton, capitale du bœuf, qui est la ville la plus au nord qu’on aura visité. Elle est située sur le tropique du capricorne mais n’a pourtant rien d’un paradis tropical. C’est une ville sans âme et sans grand intérêt, si ce n’est sa galerie d’art très intéressante.


 

Puis direction  l’intérieur des terres pour 2 jours de vie à la ferme et cette fois-ci, ce n’est pas pour travailler ! … Mais pour vivre la vie de cow-boy des temps modernes avec jean et chemise obligatoire...

Au programme : cheval dans le bush, moto cross et interaction avec les animaux de la ferme. Entre temps, on a été de corvée biberon géant pour nourrir le veau en pleine nuit (j’ai jamais vu une bête aussi vorace) et on a trait la vache (sans beaucoup de succès, il faut le dire et avec des coups de queue sur la tête pour mécontentement). On a aussi pu observer le bébé wallabie dit Joey, recueilli par la famille de fermiers qui prennent à leur soin des animaux blessés ou perdus jusqu’à leur autonomie avant de les relâcher dans la nature, ainsi qu’un perroquet pelé, de son petit nom Harry. On aura particulièrement apprécié le coucher de soleil, qui comme d’habitude en Australie sont plus que magnifique, et comme d’habitude aussi, en tant que goinfre, la nourriture…


 

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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 12:09

On ne pouvait pas manquer l’arrêt à Bundaberg, ville au nord de Fraser Island située au milieu des champs de canne à sucre et connue des backpackers comme grand centre de travail saisonnier agricole.


 

Son attrait principal est la distillerie de rhum du même nom, le plus fameux d’Australie.

La visite ne comprend pas le processus dès le départ : le traitement de la canne à sucre se fait malheureusement ailleurs. Ici, on ne s’occupe que de la fermentation de la mélasse, de l’ajout de levure et d’eau et du vieillissement…. L’intérêt est donc limité. On a quand même pu déguster le produit fini, vraiment pas aussi bon que le rhum des îles qu’on connaît bien chez nous. On retrouve d’ailleurs le mauvais goût australien avec le fameux cocktail rhum, crème, fanta franchement dégeu.


 

Petite anecdote pour finir : l’origine de la mascotte du rhum Bundaberg est très représentative  de la mentalité Australienne à mon goût. Dans les années 60, un publicitaire a voulu remédier au fait que le rhum ne se vendait pas dans les Etats du Sud. Il lance donc une campagne publicitaire présentant le rhum comme un moyen de se réchauffer lors des froides soirées d’hiver. Pour soutenir sa campagne, il décide de trouver un animal natif des régions froides australiennes. Mais le seul animal natif du pays n’est autre qu’un pingouin... Jugé trop « efféminé » pour soutenir la marque, il choisira l’ours qui n’a rien à voir avec l’Australie mais qui est un animal gros et fort…


 

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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 03:34

Le travail terminé, c’est enfin le temps des vacances. Malheureusement,  notre retour en France va être anticipé : les avions sont pleins tous les mois de novembre et décembre ce qui nous oblige à rentrer, « par chance », début novembre.

On décide donc de partir « comme prévu » vers le Nord avant de redescendre en express à Sydney prendre notre avion. La nouveauté : l’achat d’une tente qui rajoute un pseudo aspect aventure aux vacances… Pour 40$, on aura une petite tente ridicule, à ne pas utiliser par temps de pluie... erf…

 

 

On s’arrête rapidement à Noosa, puis, direction Rainbow Beach. C’est un petit village bordé par l’océan et  par une immense dune de sable qui a d’ailleurs donné son nom à l’endroit puisque le sable y est multicolore. J’ai particulièrement apprécié le sable noir.

 


 

 

 

Il n’y a pas grand-chose à faire ici, à part admirer la particularité du paysage et scruter la baie à la recherche des baleines de passage en hiver (juillet à octobre environ). On peut aussi se baigner et éventuellement surfer sur la plage protégée par un filet anti-requin ce qui n’inspire pas trop confiance. D’autant plus que c’est presque la saison des méduses boîtes mortelles…





On est au « paradis » du 4X4. On avait déjà remarqué que 70% des voitures en Australie sont des 4X4 et c’est vrai qu’en Australie, c’est assez justifié puisqu’il reste énormément de pistes dès qu’on s’éloigne des axes principaux. Mais dans la région de Fraser Island, le 4X4 est légion (attention à ne pas se faire aplatir quand on marche tranquillement sur la plage).

 



Fraser Island mérite qu’on en parle, même si on n’y est pas allées pour des raisons personnellement personnelles :) . C’est la plus grande île de sable au monde et est caractérisée par des paysages magnifiques : forêts tropicales, immenses plages et superbes lacs où on peut se baigner, contrairement à l’océan où la baignade est interdite puisqu’il est peuplé de bêtes mortelles telles que méduses et requins.

Une particularité : on ne peut y aller qu’en 4X4. Soit seul, ce qui n’est pas conseillé vu la communauté agressive de dingos (chiens sauvages) qui s’y trouvent soit en groupe d’environ 9 personnes, ce qui revient nettement moins cher, mais où il faut se mettre d’accord sur les endroits à visiter…

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2 novembre 2007 5 02 /11 /novembre /2007 12:13

Après deux mois et demi de dur labeur aux champs de fraises et après être passées par 3 fermes différentes via 3 techniques de cueillette différentes, on est devenues expertes en matière de ramassage, choix et…  consommation.

 


Pour info, la saison dure environ 6 mois, plus ou moins longue selon les fermes et plus ou moins difficile pour les travailleurs. On sera restée dans une des fermes les plus éprouvantes pendant presque 2 mois avant de changer pour la facilité. Dans cette ferme, on ramassait à la main, pliées en deux, ce qui, littéralement, tue le dos. Le point positif était que les patrons s’investissaient en travaillant avec ses employés par tous les temps et en les respectant un minimum : ils fournissaient des vestes imperméables sous la pluie et on a même eu de la bière un jour, après le travail.

 

Certaines fermes ont des conditions de travail vraiment horribles : interdiction de se mettre à genoux, les patrons hurlent constamment sur les travailleurs et ne prennent généralement que des asiatiques puisque (on l’a vu nous même, ce qui nous a particulièrement choqué), ils acquiescent aux insultes en se mettant au garde à vous, et ont, pour la plupart, un rendement de folie.

 


Voilà, on a donc changé ensuite pour des fermes à « trolleys » (sorte de vélo-chariot) plus ou moins évolués, où on pouvait travailler assises, ce qui est un peu plus agréable. Le point commun de toutes ces fermes : le mal de dos, la sciatique à douleur croissante, l’interdiction de manger des fraises et…les mouches constantes sur le visage !

Bref ça ne nous a pas empêché de faire des orgies de fraises… :)

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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 10:41



Parce qu'on les a vraiment trouvé trop la classe ... !
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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 12:36

L’arrivée de Nico nous a permis de prendre des vacances bien méritées, après 1 mois et demi de dur labeur au champ ! On en profite donc pour écumer tous les spots de surf de la côte, sans oublier d’essayer de faire découvrir le pays à Nico qui a la tête ailleurs… Ballades dans la nature à la découverte de la faune, on dirait que Nico attire les bêtes : un python croise notre chemin, un koala nous fait un show, et pareil pour les kookaburras et les perroquets arc-en-ciel. On a même aperçu un aileron en surfant, ce qui nous a vite fait sortir de l’eau…


 

On a découvert de belles plages isolées en marchant à travers le bush, planche sous le bras style expédition et on a pris soin d’éviter les villes. On a également visité certains coins, comme Noosa, où le niveau de vie nous a impressionné (80% des villas ont un ponton privé sur la rivière et font plus de 300m²… voir tofos)


 

La semaine n’aura pas été complète sans un petit tour au pub que Nico n’a pas vraiment apprécié à cause des machines à sous, de la mauvaise bière ou du manque d’ambiance totale voire glauque ?... Rien à voir avec les pubs anglais, ça c’est sûr.

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4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 10:30

Pour ceux et celles qui aurait des problèmes d'ongles, la solution...
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4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 10:23

Départ de Brisbane. On roule vers le Nord à la découverte du reste du pays et à la recherche de travail.


 

Première étape, la Sunshine Coast (« côte ensoleillée », ça le fait moins en français…) où là,  on peut surfer :). On apprend que c’est la saison de la cueillette de fraises et que l’auberge où on venait de s’arrêter fournit du travail dans plusieurs fermes… Pour des raisons de faillite, on saute sur l’occasion, on commencera le lendemain 7h.


 

Ici depuis environ 2 mois, on a pseudo adopté la vie australienne : surf après le travail et pendant les jours de congé, et « barbie » (barbecue pour les intimes) le week-end. Le printemps commence maintenant à s’installer, on peut profiter des beaux jours, de la piscine et continuer dans la découverte de la faune australienne : oiseaux en tout genre, perroquets multicolores, roussettes, dindes sauvages et opossums. Tout ça, sans même avoir à sortir de l’auberge. On a quand même pas poussé jusqu’à se mettre à la pêche qui ici, est un sport national (il faut voir le nombre de magazines de pêche et le nombre de pêcheurs le long et sur la rivière, particulièrement le dimanche…).


 

Du point de vue des paysages, la ville en elle-même ne vaut pas vraiment le détour, l’architecture n’est pas terrible mais les environs sont vraiment jolis avec les plages bien sûr, mais aussi beaucoup de rivières et des montagnes d’origine volcanique à l’aspect des plus particuliers (on vous en reparlera).


 

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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 08:03


A défaut d’avoir pu trouver tous les tableaux qui nous plaisaient, voici un échantillon de la belle collection nationale du musée d’art de Brisbane, avec deux des peintres contemporains les plus connus d’Australie.

 


Russell Drysdale, Man feeding his dogs 1941



Ce tableau représente l’isolation, l’hostilité et la rigueur de l’outback, dont le peintre a fait l’expérience en grandissant dans la région de la Riverina, dans le sud de la Nouvelle-Galles du Sud.


 

 

Sydney Nolan, Mrs Fraser 1947



Après le héros populaire Ned Kelly, le peintre continue avec les mythes et légendes australiennes en représentant cette fois Mme Fraser, dont le navire s’est échoué sur la côte est, à l’emplacement de l’actuelle Fraser Island, nommée après elle. Seule survivante du naufrage, elle a été faite prisonnière par des Aborigènes (certains disent qu’elle a été recueillie, on ignore quelle est la vraie version), pour être « sauvée » six semaines plus tard par un bagnard.

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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 05:14

3e ville du pays, Brisbane n’est pour nous qu’une ville australienne de plus.

Les guides en vantent son côté tropical, pourtant invisible dans le centre-ville envahi de grands axes routiers qui rendent la ville agréable à traverser en voiture mais pas à pied. Il y a quand même quelques endroits très jolis, dont la promenade le long de la rivière, d’où on peut « admirer » les grands buildings à l’architecture moderne.

 

 

Obligées d’y rester un peu à contrecœur pour cause de travail divers et varié, on a découvert un côté de l’industrie touristique liée aux backpackers qui est loin d’être très flambante. Le Queensland est l’état le plus fréquenté par les jeunes voyageurs comme nous, du fait de son climat et des activités qui y sont proposées. De ce fait, l’industrie a senti le filon et a développé un commerce à outrance autour de ce phénomène.

 

Des bars sont inclus dans les auberges, forçant les gens à y dépenser leur argent, puisqu’il est interdit de consommer de l’alcool acheté à l’extérieur, et puisqu’il n’y a aucun autre endroit « commun » où passer du temps en dehors de son dortoir. De plus, des agences de voyages spécialisées pour backpackers et situées à des points stratégiques, par exemple sur le chemin entre les auberges et le centre-ville, proposent toutes sortes de tours organisés pour visiter les attractions typiques de la région.

 

 

On comprend alors mieux ces chiffres trouvés sur le site du gouvernement australien :

« Bien qu’ils ne représentent seulement 10 % des visiteurs étrangers, les backpackers sont à l’origine de 20 % des dépenses totales des touristes. »

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